A chaque fin d'année, son bilan, voici donc mon top 10, avec pour mot d'ordre: la richesse de jeu.
Bonne lecture !
I - Xenoblade Chronicles
Après de longues heures de réflexion insoutenables, je pense que mon GOTY 2011 sera bel et bien Xenoblade! « Le jeu de rôle SD qui aura su mettre à l'amende tous ses concurrents HD ».
Le gros point fort de ce titre est évidemment sa richesse. Le jeu est vaste, avec des tonnes de choses à faire. La liberté offerte au joueur en devient même enivrante. Ce dernier est d'ailleurs constamment récompensé pour ses talents d'explorateur. Pièce maitresse de tout RPG, le gameplay est ici également une réussite, plus stratégique qu'il n'en a l'air, il ne laissera guère de répit au joueur pendant les combats. Ajouté à cela un scénario mature et profond, et vous obtenez l'un des meilleurs jeux de rôles japonais de l'an 2000.
+ Sa richesse - Ses menus
+ Sa durée de vie - Sa liberté
+ Son scénario
+ Sa liberté
II - Batman Arkham City
Que dire de plus sur ce jeu? Grand fan de super-héros, et surtout de l'homme chauve-souris, j'avais fait de Batman Arkham Asylum, l'un de mes jeux préférés « ever ». Suite au succès critique et commerciale du titre, Rocksteady ne tarda pas à mettre en chantier sa suite. Forcément attendu au tournant, Batman Akham city n'a pas déçu. Amélioré à tous les niveaux, le jeu offre un terrain de jeu bien plus grand que son prédécesseur. On y trouvera un bon paquet de missions secondaires en plus de la quête principale qui s'avère d'ailleurs peut-être un peu trop courte. L'ambiance est toujours aussi soignée, au moins autant que le gameplay. Et le scénario réserve, comme dans l'opus précédent, ses moments d'anthologie. The batman is back. Vivement la suite.
+ L'ambiance - Un poil trop court en ligne droite
+ Le gameplay - Trop de méchants?
+ Le fan service - Catwoman en DLC
III - Assassin's Creed Revelations
Du fait de la nouvelle politique commerciale d'Ubisoft, novembre est devenu depuis quelques années maintenant le mois de l'assassin. Pour sa troisième année consécutive, Ezio Auditore da Firenze revient pour nous compter ses aventures. Est-ce là l'épisode de trop? Eh bien, malgré mes craintes et aprioris, j'ai pris un certain plaisir à suivre les pérégrinations du plus célèbre des florentins, au point même de le classer troisième de mon top. S'il est certain que l'on ressentira à plusieurs reprises cette impression qu'Ubisoft tire toujours plus sur la corde, le jeu manette en mains reste une des valeurs sûres de l'année. Fort de son gameplay semi-assisté, on prend toujours autant de plaisir à parcourir la ville qui nous est proposée, en l'occurrence ici, Constantinople. Ce nouvel opus apporte forcément son lot de nouveautés, rendant le tout toujours un peu plus riche et varié. La durée de vie est encore une fois au rendez-vous et ne comptez pas quitter Constantinople avant une vingtaine d'heures.
Un petit mot sur le scénario, qui finit par être la plus grande victime de la politique d'Ubisoft: En plus de son titre presque mensonger, AC: Revelations n'apporte pas grand-chose à la saga, même si on appréciera le retour d'Altair et la fin des aventures d'Ezio. Mais le plaisir est ailleurs, on ne joue plus à AC pour son scénario, mais pour le dépaysement qu'il nous apporte chaque année.
+ Le gameplay - Le scénario trop timide
et ses quelques nouveautés - Desmond
+ Constantinople
+ La gestion de la ville
+ Le retour vers l'infiltration
IV - Saints Row: The third
Attention OVNI ! Comment parler de richesse de jeu sans parler de Saints Row: The Third? Très certainement l'un de mes coups de cœur cette année! Les Saints sont de retour dans un épisode arrivé à « maturité ».
Le parti pris des développeurs était de donner toutes les clés au joueur afin qu'il prenne son pied dans cet univers complètement loufoque. Et c'est une franche réussite: Saints Row: The Third, c'est du fun en barres! De la première à la dernière mission, le jeu part dans des délires encore jamais vu ailleurs. Entre ces deux missions, on aura une vingtaine d'heures pour reconquérir Steelport au travers de missions secondaires, de batailles de gangs, et de personnalisation à tout-va. Tout y est. Les plus gros bugs, devenus la marque de fabrique de la série, semblent avoir, pour la plupart, disparu. Le moteur graphique, bien que vieillissant, n'est que très rarement pris à défaut. Pour le reste... je vous mets au défi d'aller faire un tour chez les Saints, et de ne pas en revenir conquis.
+ Du fun, du fun, du fun... - Quelques bugs
+ L'arsenal - Le moteur graphique
+ L'univers
+ Le tout-personnalisable
V - Deus Ex: Human Revolution
N'ayant pas eu l'occasion de jouer au mythe Deus Ex en son temps, j'ai découvert ce monde en pleine révolution humaine, vierge de tout apriori. Et je dois avouer que je m'y suis plongé à corps perdu. Cet univers cyberpunk de toute beauté a quelque chose d'accrocheur, qui nous donne envie de tout explorer. Et comme le gameplay nous le permet, l'un dans l'autre, on se retrouve vite face à un jeu de très grande qualité. Parlons du gameplay justement. Pour utiliser un mot cher à mon cœur, il est extrêmement riche. Chaque zone de jeu peut se parcourir de tellement de possibilités, qu'il vous faudra plusieurs runs pour toutes les découvrir. S'infiltrer, faire un carnage, pirater toutes les machines, voler... tout est possible. L'aventure est prenante du début à la fin, les missions secondaires sont toutes intéressantes. Le plus gros défaut du jeu étant déjà connu de tous: ces fameux boss inadaptés au reste du titre. Hormis ça, Deus Ex est un titre d'un rare qualité, dont les quelques défauts seront vite corrigés dans une prochaine suite.
+ Un jeu riche en tout point - Les boss
+ La direction artistique - Peu de missions secondaires
+ La rejouabilité